jeudi 27 mars 2014

Ils en parlent... du parcours du faubourg

Comme chaque année, le Gratuit consacre quelques pages à quelques maisons d'intérêt. Cette année, ils se sont penchés sur les maisons coloniales du faubourg. 
Yves Mermoud est allé à leur rencontre et leur a fournit de multiples informations qui ont permis à ces belles pages de naître. 

A lire ci-dessous ou à se procurer d'urgence aujourd'hui dans les commerces:


mercredi 19 mars 2014

Itinéraire du bagne: Fort Teremba



La province Sud vous invite au 10eme rendez-vous de l’ opération « Si le bagne m’était conté… » le vendredi 21 mars, à 17h45, à Moindou.
Au programme: de la musique et de la danse. 
Ne manquez pas cette occasion de voir le fort paré de belles lumières. 
Une très belle soirée en perspective!

jeudi 13 mars 2014

Série de l'été: Nouméa au pétrole



Il y a 131 ans, les rues du centre-ville de Nouméa ont été éclairées pour la première fois avec des lampes à gaz. Retour sur cet événement:

En Nouvelle-Calédonie, l’éclairage public adopte le gaz en 1883. Le 13 mars de cette même année, les rues du centre-ville de Nouméa ont été éclairées avec des lampes à gaz.

Rien à voir avec la « bouteille carrée »… C’est l’Australien Walker qui fût le premier  à amener le gaz en Nouvelle-Calédonie. Il installa sa société, la Nouméa gaz society, avec sa fameuse « grosse cloche » à la baie de l’Orphelinat, au Vallon du Gaz. 


A cette époque, dans Nouméa, les réverbères à pétrole brulaient une flamme fumeuse. Mais les habitants, et la presse, mettaient souvent l’accent sur le manque d’éclairage et réclamaient le gaz. Il reçut l’approbation en 1882, du Maire Eugène Porcheron, qui signa avec la société de l’homme d’affaires Australien un contrat pour l’éclairage public. 

Il fallait alors, tous les soirs, allumer les réverbères et les lanternes et surveiller ceux-ci toute la nuit afin d’éviter qu’ils ne s’éteignent. En 1883, Nouméa comptait 80 réverbères à gaz. 


Au début, seuls les rues et lieux publics étaient éclairés de la sorte. Mais la population a voulu, elle aussi, profiter pleinement de ce nouvel  éclairage. Les demandes de branchement individuel se sont multipliées. Neuf kilomètres de conduite ont été posés en 1883.

Après de grosses difficultés financières, en 1885, la société devenue « Éclairage et Chauffage au gaz » a connu à nouveau une période prospère. La concession du gaz a même été prolongé jusqu’au début du XXe siècle (1909). 


Mais la ville grandissait, et avec elle, le nombre des usagers du gaz et le potentiel de l’éclairage à gaz a vite été dépassé. L’éclairage au gaz sur les places fonctionnera encore jusqu’en 1932, date à laquelle la ville de Nouméa a commencé à bénéficier d’une partie de l’électricité produite par le barrage de l’Usine de Nickel.


Du Nouméa au pétrole, il ne reste rien. Les objets de l’ère pétrole sont à usage domestique et proviennent de collections privées. En revanche, il ne reste que quelques « becs de gaz ». Certains heureux particuliers ont pu en conserver et même les installer dans leur jardin. A Nouméa, le promeneur peut profiter de celui de l'association qui a été prêté au Musée de la ville.




lundi 10 mars 2014

Exposition 2014: Au temps des Américains, Hugh Morton photographe de guerre



Présentation 

Sortant de la lignée des expositions consacrées au Faubourg-Blanchot, cette exposition, intitulée Au temps des Américains- Hugh Morton photographe de guerre a pour objet de faire découvrir, soixante-dix ans plus tard, une vision inédite de la guerre et de sa périphérie au travers du regard d’un homme : Hugh Morton.
À partir de 1942, les américains débarquent et s’installent dans les quartiers de Nouméa et les villages de l’île. Leur présence, nécessaire à la protection des foyers, va chambouler profondément la vie calédonienne. Une équipe américaine va être chargée de documenter sous forme de films et de photographies ce qu’il se passe en Nouvelle-Calédonie ainsi que sur les fronts. Installés au Faubourg-Blanchot, ils se lient d’amitié avec les familles du quartier. 
Des témoignages audio des enfants d’alors, âgés de 10 à 15 ans, illustrent ce qu’a représenté cette période pour les Calédoniens. 
M. Perraud, habitant du quartier a bien connu les américains

Écouter des témoignages audio ou retrouver des airs de cette période
Hugh Morton est l’un de ces photographes dont le laboratoire se trouve au Faubourg-Blanchot. Le parcours de l’exposition s’articule autour de ce personnage et de son parcours en Nouvelle-Calédonie et aux Philippines. Cet étudiant de Caroline du Nord, passionné de photographie, immortalise sur la pellicule au fil de ses ordres de missions, les familles qui l’accueillent, les habitants dans leurs tâches quotidiennes mais aussi les implantations successives des armées américaines.  L’exposition monte en intensité jusqu’aux dernières images du front prises par le courageux photographe. Il ne faut pas l’oublier : la raison de leur présence dans le Pacifique était la guerre.
Enfin, cette exposition inaugure la nouvelle dynamique de l’association avec la mise en place de procédés interactifs. 
 
Sur un air de fox-trot ou de swing, les photographies et films des entrainements des troupes, des camps de repos, des concerts donnés pour remonter le moral des troupes seront diffusés.

L'expo pratique



Durée : du 11 mars à fin décembre 2014
OUVERT AU PUBLIC
- le mardi, mercredi et jeudi de 14 h à 17 h ;
- le vendredi de 13 h à 16 h ;
- le 1er samedi du mois de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h à 16 h.
ENTREE LIBRE
Lieu d’exposition :
Maison Célières
21, route du Port-Despointes
Faubourg-Blanchot
98800
Nouméa

Visite guidée tous les 1er samedi du mois à 9h30 (sur réservation)



ARCHIVES DE NOS ACTUALITES