Dernier extrait de cet article sur les jouets.
Notre ami Arnold Russ pourrait vous en dire plus lors de la prochaine visite de la villa musée de Païta en février. Ne manquez pas cette occasion de le voir faire ses démonstrations. Saurez-vous en faire autant?
"Éternelles billes et
toupies
Jusque dans les années soixante, la plupart des billes étaient
en terre. Les gamins les appelaient « billes-caca ». Les billes ou
les calots en verre, en agate ou en acier (en « ace », souvent issus
des roulements à bille du Nickel) étaient des objets de valeur.
Côté jeu, les enfants pratiquaient le rond à la trime, le
rond à sortir, la queue (en long et en large), la poursuite, le baragouse, et
l’on tirait à la française, à la piquette, au doigt ou à la canaque.
Traîneaux et tanks
Les pistes herbeuses de prédilection se situaient au
Mont-Vénus, au Mont-Coffyn (versant Orphelinat), au Vallon-du-Gaz et à la
Baie-des-Citrons.
Les meilleurs tanks étaient en bois. |
Toupie, tanks et les deux bois du canon : l’équipement
de base du gamin joueur au début du siècle. Il faudrait y ajouter les billes,
le traîneau et le trébuchet pour attraper les oiseaux.
Indispensable et toujours d’actualité en Brousse : le
« bibiche » (lance-pierres) dans la poche.
Extrait d'un article de Arnold Russ publié par l'ATUP dans LNC