Des poissons vendus vivants
Dans la première moitié du XXe siècle, les moyens de conservation étaient quasiment inexistants. Le poisson était vendu au marché de Nouméa, vivant. On ramenait du quai des charrettes étanches chargées de poissons frétillants. Il ne fallait pas avoir peur de se mouiller pour bien choisir son poisson !
Au retour du port, la cargaison était transférée dans un vivier flottant amarré au corps mort du bateau, à l’aide de grosses épuisettes. Les poissons étaient parfois directement jetés dans les charrettes remplies d’eau de mer, que l’on roulait jusqu’au marché.
Souvent dans la cohue, le client désignait de façon imprécise un poisson qui aussitôt recevait un coup de gourdin. Si le poisson occis n’était pas le bon, une dispute ne manquait pas d’éclater entre le vendeur et le client : un poisson mort était devenu invendable…
Le poisson était pesé sur une balance Roberval avant d’être transpercé aux ouïes ou aux yeux par un fil à voiles au bout d’une allène, pour faciliter le transport.
Au retour du port, la cargaison était transférée dans un vivier flottant amarré au corps mort du bateau, à l’aide de grosses épuisettes. Les poissons étaient parfois directement jetés dans les charrettes remplies d’eau de mer, que l’on roulait jusqu’au marché.
Souvent dans la cohue, le client désignait de façon imprécise un poisson qui aussitôt recevait un coup de gourdin. Si le poisson occis n’était pas le bon, une dispute ne manquait pas d’éclater entre le vendeur et le client : un poisson mort était devenu invendable…
Le poisson était pesé sur une balance Roberval avant d’être transpercé aux ouïes ou aux yeux par un fil à voiles au bout d’une allène, pour faciliter le transport.
La friture était vendue par filoches (en général une douzaine) : pour former ces « colliers de poisson», il suffisait d’attacher le premier et de faire glisser les autres à l’aide de l’aiguille et du fil à voile.
Arnold Russ